Il n’y a pas mauvais ennemi que ses propres actes a dit le sociologue Christian de la Croix. Dans la course vers la sauvegarde du fauteuil présidentiel, Félix Tshisekedi devra faire face à son ennemi le plus farouche ; son bilan. Le peuple Congolais n’a que faire des paroles mais au contraire, la réalisation de l’intérêt général. La conjoncture économique jouera pour beaucoup dans le choix du nouvel acteur principal de la jeune démocratie congolaise. Félix Tshisekedi n’a pas a avoir peur de Moïse Katumbi ou de Joseph Kabila dans l’optique que ces deux acteurs politiques majeurs ne jouent actuellement que des rôles de la seconde zone dans la marche actuelle de la République Démocratique du Congo vers son émergence.
Patrice Emery Lumumba disait à son époque: “ Le peuple n’a pas besoin de bulletin mais de pain”. Félix Tshisekedi ne deviendra plus puissant que ses adversaires qu’en ramenant la paix dans la partie Est du pays, qu’en assurant la cohésion nationale, l’amélioration des conditions de vie en société, en multipliant les entreprises publiques et en matérialisant l’Etat de droit. «Les actions de l’Etat doivent être battues sur le socle de l’intérêt général pur».
Moïse Katumbi, Joseph Kabila Kabange, Martin Fayulu Madidi… Oui mais pas plus que le bilan de Félix Tshisekedi. Le plus puissant ennemi du pouvoir de Kinshasa est le trait d’union entre la parole et l’acte. Grandement la parole sera liée à l’action, puissamment Félix Tshisekedi exercera son pouvoir et en sortira haut la main.
Gaël Hombo
