«Kabila», ce cauchemar du régime conduit par Félix Tshisekedi depuis janvier 2019. Cinq ans après son départ de la magistrature suprême, le père de la transition pacifique et démocratique en RDC se trouve au cœur d’une méga campagne conduite par des hommes du régime pour des intérêts nébuleux. D’après les dernières nouveautés, les hommes forts de l’ère actuelle accuse l’ancien président de la RDC de subventionner les groupes rebelles à l’Est du Congo, notamment Corneille Nangaa et son Alliance Fleuve Congo (AFC).
La déclaration faite par les renseignements militaires ce vendredi 05 avril lors de la présentation du conseiller stratégique de Corneille Nangaa, Éric Nkuba, révèle l’existence d’un lien entre Joseph Kabila et les groupes rebelles. John Numbi, Joseph Olengankoy, Claudel Lubaya et Patient Sayiba sont également cités dans ce grand bourbier.
Augustin Kabuya gâche la fête à Tshisekedi
Toutefois, le cœur de la RDC reste froid devant ses révélations quand on sait qu’elles poursuivent une ligne jadis tracée par l’autorité du parti présidentiel, Augustin Kabuya. Il y a deux semaines, Augustin Kabuya indiquait lors d’une matinée politique de son parti que Joseph Kabila avait quitté clandestinement le pays pour se soustraire à la justice suite à son implication dans la montée de l’insécurité à l’Est du pays. Le Secrétaire Général du parti au pouvoir ne pouvait entrer en contact de ces informations en avance, disent les indiscrétions.
Que les révélations de Éric Nkuba soient vraies ou pas, elles sont peintes en toile de fond par Félix Tshisekedi dont les aspirations à rester au pouvoir seraient visibles, ou même très visibles pour les initiés.
L’opinion publique dit ne trouver rien de nouveau dans la récente arrestation si ce n’est un coup de théâtre. Les septiques accusent le pouvoir de chercher par voie de la justice de créer un climat politique macabre qui favoriserait une prorogation du mandat présidentiel conformément à la chanson populaire du clan UDPS : « Félix Tshisekedi n’a pas encore travaillé parce que les hommes de Kabila bloquent encore les institutions du pays ».
D’après nos sources, « le feuilleton Kabila n’aura plus jamais la même résonnance dans l’opinion publique parce que Félix Tshisekedi a montré ses limites ». Pour Seth Kikuni, «on assiste à des fabrications de scénario».
Gaël Hombo
