RDC : Accusé de megestion, le DG de TRANSCO reconnaît que ces agents accusent plus ou moins 6 mois d’arriérés de salaire

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Alors qu’un rapport de l’observatoire de la dépense publique (ODEP) le pointe du doigt pour megestion et mis en faillite de TRANSCO, le Directeur général ad intérim de la société de Transports du Congo, Andrew-John Bongo Blackson, reconnaît que les agents et cadres de cette entreprise accusent plus ou moins 6 mois d’arriérés de salaire.

Il explique que cette situation est due aux conséquences de la pandémie de la Covid-19, qui a impacté négativement tous les secteurs de la vie en RDC notamment les transports.

« Avant la pandémie, les agents et cadres de TRANSCO n’avaient pas connu d’arriérés de salaire. Malgré nos difficultés liées au taux du ticket qui est resté le même depuis des années, à l’amortissement des engins depuis trois ans, soit 5 ans après la mise en service de ces engins roulants et aux travaux de construction des artères notamment les sauts-de-mouton qui ont eu pour effet de réduire le nombre de traffics…On a eu à payer nos agents jusqu’en avril sans arriérés. Après avril, la situation de la Covid-19 a eu un impact sur nos rendements et on a commencé à enregistrer des arriérés jusqu’à ce jour. Les recettes ont sensiblement diminué », a-t-il affirmé dans une interview accordée ce lundi 21 septembre à nos confrères d’Actu30.cd.

Face à ce climat tendu dans son entreprise, Andrew-John Bongo Blackson, appelle tous les employés de cette société publique à la sérénité et à attendre avec patience la réponse du gouvernement qui, du reste, est au courant de la situation d’impaiement des agents.

Cette sortie médiatique du DG de TRANSCO intervient dans un contexte où un rapport du contrôle citoyen sur la gestion de la société TRANSCO, rendu public, vendredi 18 septembre 2020, l’Observatoire de la Dépense Publique (ODEP) déclare que la société TRANSCO est actuellement en faillite.

La société TRANSCO déclare mobiliser 15 millions USD par an. Selon les enquêtes de l’ODEP, les recettes réelles se situent autour de 24 millions USD par an pour 400 bus mis en circulation entre 2016-2018.

Le rapport accuse aussi chaque directeur de TRANSCO dispose d’un coffre-fort pour gérer les recettes en violation du manuel de procédure.

Pourtant, le gouvernement continue à donner une subvention en carburant pour 500 bus, alors qu’il n’en reste qu’environ 100.

L’ODEP avait demandé, dans son rapport, d’ouvrir des enquêtes et d’entendre l’ancien Premier ministre (2013-2016), les deux anciens ministres de la période, le DG, le DGA, le DAF et le trésorier de la Société TRANSCO.

Acturdc.com

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