RDC : « Abandonnés » depuis plus de 5 mois, les candidats magistrats recrutés en sit-in ce mardi devant le Conseil Supérieur de la Magistrature 

Date

Les candidats magistrats recrutés après le concours du 9 octobre 2022 s’inquiètent du silence du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), plus de 5 mois après la publication des listes des retenus. 

Ceux venus de l’intérieur du pays n’en peuvent plus et décident d’organiser un sit-in ce mardi 11 avril 2023 devant les institutions concernées dont le Conseil supérieur de la magistrature. C’est ce que renseigne une correspondance adressée au gouverneur de la ville de Kinshasa.

Ces candidats magistrats se disent fatigués, voire épuisés de continuer à attendre sans aucune communication du côté des autorités compétentes.

« Nous ne pouvons continuer à attendre indéfiniment sans communication aucune du côté des autorités. Nous qui sommes venus de l’intérieur du pays éprouvons beaucoup de difficultés. Moi par exemple, je suis venu ici enceinte, j’ai même accouché ici à Kinshasa. On ne peut pas continuer à entretenir le suspens. Nous voulons avoir des informations précises. C’est ainsi que nous serons dans la rue ce mardi pour dénoncer le silence du Conseil supérieur de la magistrature », a déclaré à la presse, une femme venue de la province de Lomami.

Soulignons que ces candidats magistrats retenus ont quitté leurs  provinces respectives pour Kinshasa, à  leurs propres frais, question de participer à un contrôle physique. Le Conseil supérieur de la magistrature leur a demandé de rester dans la capitale pour une formation qui n’a jamais commencé depuis lors.

Il sied de rappeler qu’ils sont au total, au nombre de 5.000 les magistrats recrutés après le concours du 9 octobre dernier. Les résultats ont été publiés par le président de la Cour Constitutionnelle et président d’office du Conseil Supérieur de la magistrature, le 2 novembre de la même année.

Ces 5.000 nouveaux magistrats s’ajoutent aux 3.004 autres, les réhabilités compris. Il était prévu de recruter 3.000 magistrats, mais le chef de l’Etat a autorisé que ce soit plutôt 5.000 et de retenir les candidats ayant obtenu 50%. Le premier pallier de 2.500 d’entre eux sera engagé pour l’exercice 2023. Les 2500 autres candidats magistrats recrutés entreront en service en 2024, a précisé Dieudonné Kamuleta, président du Conseil supérieur de la magistrature./7sur7.cd

Derniers Articles

Nous suivre

146,200FansJ'aime
13,987SuiveursSuivre
7,500SuiveursSuivre
8,524AbonnésS'abonner