La création d’un Tribunal Pénal International pouvant juger les auteurs de crimes commis en République Démocratique du Congo ne cesse de préoccuper les congolais. Si les Nations-Unies tardent à s’accorder sur la date de la création de cette institution judiciaire internationale, le peuple congolais croit toujours qu’un jour, les responsables du génocide congolais seront sanctionnés selon les prescrits de la loi.
Le politique congolais Martin Fayulu digère mal le silence des Nations-Unies face aux massacres qui se commettent en République Démocratique du Congo. Le président de L’ECIDé s’interroge sur quand la création d’un Travail Pénal International pour juger les crimes tels que décrit dans le rapport Mapping. A l’en croire, ce tribunal doit être crée maintenant afin de traquer les auteurs de ces crimes commis en République Démocratique du Congo, crimes qui ont tué des destinées entières.
« A quand la création d’un Tribunal Pénal International pour juger les auteurs du génocide et des crimes atroces commis en RDC tels que décris dans le rapport mapping? Espérons que le film de T. Michel, l’Empire du silence, va aider les Nations-Unies à se décider», a déclaré Martin Fayulu.
Pour rappel, le rapport Mapping est un projet du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme. Le projet s’est livré à un inventaire des violations les plus graves des droits de l’homme et du droit international humanitaire commises entre mars 1993 et juin 2003 en République démocratique du Congo. Il a également réalisé une évaluation du fonctionnement du système judiciaire congolais et proposé une série d’options en vue de traiter la question de l’impunité dans le pays, notamment au travers de la mise en place de mécanisme de justice transitionnelle.
En décembre 2019, Tatiana Mukanire Bandalire lance avec le Mouvement national des survivant.e.s de violences sexuelles en RDC une pétition pour la mise en œuvre des recommandations du rapport du projet, pour laquelle le gynécologue Denis Mukwege plaide également dans une allocution à l’Assemblée nationale en France.
Gaël Hombo/acturdc.com