C’est un secret de polichinelle . Depuis l’arrestation de Vital KAMERHE , l’actualité RD Congolaise connait un tournant décisif. Dès lors les débats vont dans tous les sens. Pour l’alimenter, le prochain congrès au parlement s’est invité.
Et déjà, les prédictions jaillissent de plusieurs horizons sur la nature pernicieuse dudit congrès. Noël TSHANI candidat malheureux à la dernière présidentielle , tiré la sonnette d’alarme. Dans un tweet, cet ancien haut cadre de la banque mondiale estime que, si les présidents de deux chambres ne communiquent pas l’ordre du jour de ce congrès qu’il juge suspect et les matières à traiter, le président TSHISEKEDI doit dissoudre le parlement.
Dans les grands salons et même sur les réseaux sociaux, les soupçons ne manquent pas. L’on estime que le chef de l’Etat serait aussi impliqué dans le détournement dont son DIRCAB serait auteur, et qu’avec, il peut être poursuivi lui aussi.
Loin de là, le président du Sénat a au cours d’une émission sur top Congo FM, attisé encore le feu, en affirmant que l’Etat d’urgence proclamé le 23 Mars dernier, était une surprise, car lui et sa collègue de l’Assemblée nationale n’étaient pas consultés. Étrange tout de même ! Si l’on sait que, ce lundi 23 Mars, le président TSHISEKEDI a présidé une réunion interinstitutionnelle en présence du premier ministre et des présidents de deux chambres du parlement.
Au sortir de celle-ci, Jeanine MABUNDA a fait savoir que la primeur de communiquer revenait au chef de l’État, qui tard dans la soirée a proclamé l’État d’urgence.
Sur ce point , l’article 85 de la constitution ne souffre d’aucune faille! Un peu plus loin dans la loi mère, soit à l’article 119, dans les quatre cas de figure de convocation d’un congrès, figure l’organisation de la proclamation de l’État d’urgence ou de siège ou de la déclaration de Guerre.
En quoi donc Félix TSHISEKEDI a violé la constitution ?
De ce qui précède , il est clairement établi que le chef de l’État a respecté toute la procédure requise pour proclamer l’État d’urgence sanitaire, afin de lutter contre la propagation du COVID19.
_À quoi veut jouer THAMBWE MWAMBA ?_
Comment le président du Sénat peut-il affirmer haut et fort que l’État d’urgence à été proclamé à leur insu alors qu’au cours de ce face-à-face avec Christian LUSAKWENO il dit que ce stade est passé ? Et qu’il sera à présent question de tabler sur la prorogation ou non de cet État d’urgence sanitaire qui prend officiellement fin le 24 Avril.
Un flou entretenu par lui et qui laisse planer un doute, sur les motivations réelles de ce congrès de tous les dangers avertit un analyste. L’article 144 de la constitution, stipule qu’après proclamation de l’État d’urgence, l’Assemblée nationale et le Sénat se réunissent en congrès de plein droit, chose qui devait être faite, aussitôt après cette proclamation le 23 Mars en principe où dans un délai bref. Pourquoi attendre si longtemps pour enfin convoquer le congrès ?
Entre TSHISEKEDI ET THAMBWE qui alors a violé la constitution ? Seul le temps nous en diras plus! Car il est le grand maître dit-on!
Glody Tholi /Acturdc.com
