Le vice-président de la Centrale Électorale, Nobert Bashengezi a montré, ce lundi, que sans la machine à voter controversée par l’opposition Congolaise il n’y aura d’élections que le 23 décembre prochain : « 4 mois mois qui devaient servir pour la commande de bulletins pré imprimés. La machine à voter permet d’utiliser des bulletins vierges, commandés longtemps à l’avance« .
La date du 23 décembre, selon le vice-président de la commission Électorale Nationale Indépendante a et retenue en fonction de la commande de la machine à voter : « C’est ce qui a permis de fixer la date des scrutins au 23 décembre 2018 au lieu de juillet 2019 qui aurait été le délai techniquement envisageable dans l’hypothèse de l’utilisation des bulletins pré imprimés. Il va donc de soi que sans la machine à voter, on ne peut tenir l’échéance du 23 décembre« , a déclaré le vice-président de la CENI, Norbert Bashengezi.
Présent à la cérémonie de présentation du rapport des experts de la fondation britannique Westminster pour la démocratie sur la machine à voter, le vice a rappelé qu’ aucune disposition n’interdit l’usage de la machine à voter : « Dans l’arsenal juridique électoral congolais il n’existe aucune interdiction relative à la machine à voter. Or il est de principe que ce qui n’est pas interdit est permis« .
Au mois d’octobre prochain, Norbert Bashengezi parlera de l’expérience de cette machine à voter aux commissions électorales de la communauté des pays de l’Afrique Australe : « En début de ce mois, 16 commissions électorales de la SADC ont constaté que cet outil vient résoudre des problèmes réels auxquels le pays était confronté du point de vue de l’organisation logistique de ses élections notamment l’impératif de réduction tant des délais que de leur coût. Le 22 octobre, cette intelligence congolaise sera exportée au forum des commissions électorales de la sadc à Maseru« , a conclu Norbert Bashengezi