Processus Électoral : L’opposition prévient, en cas de parodie d’élections, elle va appliquer l’article 64 de la constitution

La commission électorale nationale indépendante a réuni ce jeudi 4 octobre tous les 21 candidats à la présidentielle de décembre prochain. Au cœur de cette rencontre plusieurs points dont : «  la problématique de la machine à voter; le nettoyage du fichier électoral ; le financement des élections ; le remplacement, sans délai, du délégué de l’UDPS au sein du Bureau de la Céni ; la problématique de la logistique et de la sécurisation du processus électoral… ».

Après discussion, les violons sont loin de s’accorder entre les parties prenantes et la commission électorale nationale indépendante. Les opposants dont les desiderata n’ont pas rencontré un avis favorable de la part de Nangaa avise qu’ils tiendront responsable la Centrale Électorale :  » Convoquer en toute urgence un cadre de concertations entre parties prenantes au processus électoral en cours pour des discussions en profondeurs de toutes ces préoccupations ; respecter son propre calendrier électoral pour la tenue effective des élections à la date prévue du 23 décembre 2018 ; porter seule la responsabilité en cas de non-tenue des élections libres, transparentes, inclusives, crédibles et apaisées le 23 décembre 2018 et du vide qui se constatera au niveau des institutions de la république ».

En cas de parodie d’élection, les candidats présidents envisagent le plan B : « rester vigilant, mobilisé et, le cas échéant, prêt à faire usage de l’article 64 de la Constitution« .

 

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