Le jugement dans l’affaire de présumé détournement des fonds alloués au programme de 100 premiers jours du chef de l’État, sera sauf changement brusque, prononcé ce samedi 20 juin par le tribunal. Vital Kamerhe, le libanais Jammal Samih et consorts ont comparu depuis le début du procès jusqu’à dernière audience de plaidoirie le 10 juin dernier.
Ce temps de trêve n’a pas empêché les avocats de deux camps de s’affronter verbalement. Le français Pierre-Olivier apparu comme avocat de Vital Kamerhe, avait dans ses récentes déclarations fait savoir que, cette avait une donne politique. Pour lui son client n’a jamais détourné des sommes d’argent dont il est accusé. Un argumentaire qui a du mal à passer pour maître Coco Kayubi de la partie civile. Il mentionne que l’avocat de VK n’a pas suffisamment des éléments de preuves contenus dans le dossier déposé au tribunal, et affirme les preuves nécessaires qui démontrent la culpabilité du directeur de cabinet du chef de l’État, dans ce qu’il a appelé infraction intellectuelle.
“Pense-t-il que les 2000 pièces qui sont dans ce dossier, ce sont des lettres d’amour que les parties se seraient échangées. Il s’agit bel et bien des éléments de preuves qui ont été apportées”, a déclaré Me. Coco Kayubi sur les ondes de la Radio Top Congo. Il précise par ailleurs que, les règles ont été respectées lors de l’instruction de ce dossier puisque Vital Kamerhe ne s’en plaint pas. Aussi ajoute-il, les enquêtes ont débuté tôt avant d’arrêter le président de l’UNC deux ou trois mois après.
Rédaction / Acturdc.com
