Succession de Corneille Nangaa à la CENI : « On ne mélange pas les tomates pourries avec les nouvelles », Moïse Katumbi

La question de la succession de Corneille Nangaa à la tête de la Commission Électorale Nationale Indépendante, CENI, défraye la chronique politique au pays depuis la semaine. Alors que les tractations ont commencé entre les confessions religieuses pour la désignation du nouveau président de la centrale électorale, il se trouve que le premier nom cité ne fait du tout l’unanimité, car il s’agirait d’un membre de l’ancienne équipe. L’église catholique est totalement contre, tout comme le Comité Laïc Congolais, CLC qui n’a pas hésité à faire entendre sa voix.

Ce ne sont pas les opposants congolais qui ont cautionné cette décision soutenue par au moins 7 concessions religieuse associées à l’exercice du choix du successeur de Nangaa. Les leaders de Lamuka, principalement, ne sont pas d’accord.

Moïse Katumbi s’est entretenu à ce sujet avec l’ambassadeur des USA en RDC, Pierre Hammer. Comme d’autres acteurs politiques et de la société civile, Moïse Katumbi a fait savoir à l’ambassadeur des USA, que la CENI devrait dirigée par quelqu’un de plus indépendant, qui n’a aucun lien avec l’ancien bureau, pour ainsi faciliter les élections libres en 2023. “Les USA sont un partenaire-clé de la RDC. Ce matin, discussion franche amicale avec l’ambassadeur des USA en RDC. Les vrais amis se doivent toujours la vérité. Sur la CENI, j’ai relevé que, pour des élections de 2023 crédibles, on ne mélange pas les anciennes tomates pourries avec les nouvelles“, a-t-il écrit sur son compte twitter.

Jusqu’à ce jour, aucun consensus n’est trouvé pour la désignation du nouveau président de la CENI. La CENCO et le CLC, ne sont pas favorables au choix des autres concessions. De l’autre côté, l’église de réveil du Congo, plaide pour une médiation interconfessionnelle aux fins d’aboutir à un choix consensuel qui ne créera pas de remous.

Rédaction / Acturdc.com

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