Moïse Katumbi, Martin Fayulu, Denis Mukwege et consorts devront continuer la lutte démocratique contre la réélection de Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo sans un allié historique de l’opposition politique de ces deux dernières décennies : les États-Unis d’Amérique. Le pays de Biden a, dans une correspondance de ce mardi 02 janvier 2024, pris acte des résultats provisoires de la présidentielle publiés par la CENI, déclarant provisoirement Félix Tshisekedi vainqueur avec 73,3% des suffrages valablement exprimés.
A en croire la sortie du silence du gouvernement américain, les opposants à la réélection de Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo ne devraient compter que sur les institutions judiciaires congolaises. Les États-Unis par cette réaction, respectent donc la souveraineté du pays de Lumumba, et remettent les opposants congolais entre leurs propres responsabilités conformément aux dispositions constitutionnelles.
Pour l’opposition politique en RDC, cette déclaration des USA est un abandon et surtout une perte d’un allié de taille dans la course au pouvoir. D’après les indiscrétions, la correspondance révèle la puissance de la diplomatie de Félix Tshisekedi. Le Chef de l’État a su aller au-delà de tous les vents et obstacles sur son chemin.
« L’opposition se trouve de plus en plus mal, et cela est tout à fait normal sachant que les USA étaient leur soutien ultime. Biden vient de remettre chacun à sa place en les forçant à prouver chacun sa puissance politique après cette présidentielle », a dit un cadre de l’UDPS.
Les résultats provisoires de la présidentielle publiés par la CENI placent Félix Tshisekedi en tête avec 73,3% des suffrages devant les opposants Moïse Katumbi et Martin Fayulu qui ont obtenu respectivement 18,08% et 5,33 %.
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