Actuellement prétendu candidat président de la République lors de la présidentielle de 2023, l’ancien président de la CENI Corneille Nangaa a perdu sa crédibilité en confirmant l’existence d’une tricherie électorale lors de l’élection présidentielle de 2018; mettant ainsi Lamuka en position de force pour la prochaine présidentielle.
Corneille Nangaa passe actuellement pour un mafieux aux yeux de la population qui confirme donc que la question de la vérité des urnes tant chantée par la famille Fayulu et ses proches était une vérité. « L’aveu de Monsieur Corneille Naanga repris dans le magazine Jeune Afrique vient de confirmer sa forfaiture», a déclaré Lamuka en conférence de presse.
La justice invitée dans la marmaille
D’après le clan Fayulu, la justice congolaise devrait mettre la main sur Corneille Nangaa après sa déclaration qui s’avère être de la haute trahison. « Le procureur général près la cour de cassation , maître de l’action publique, doit procéder à l’arrestation immédiate de monsieur Naanga», précisait la coordination du parti en conférence de presse le dimanche 24 février dernier dans la ville de Kinshasa.
Manque de confiance accru entre Lamuka, le gouvernement et la CENI
« Combien d’autres parlementaires et membres de l’Union sacrée sont en possession des documents de la CENI, comme le député qui a été pris la main dans le sac?», s’interroge Lamuka après les révélations faites après l’accident d’un véhicule sur la route Tshikapa. sans atermoiement aucun, Lamuka voudrait que « la criminelle entreprise des fiches d’identification et des cartes d’électeurs trouvées dans le véhicule d’un député soit élucidée par une commission d’enquête indépendante à mettre en place ».
Lamuka s’en prend donc à l’enrôlement à distance initié par la CENI pour les congolais de la diaspora. « Comme si cela n’était pas suffisant , il est aujourd’hui prouvé que des congolais vivant à l’étranger peuvent se procurer à distance des cartes d’électeurs en envoyant une simple photo via WhatsApp et une sommes d’argent», dit la plateforme dirigée par Martin Fayulu, avant de conclure en déclarant que « cette procédure de la CENI démontre à suffisance la légèreté et l’irresponsabilité avec lesquelles ce processus est conduit.
Gaël Hombo
