La question de la transparence et de l’équité autour du processus électoral en 2023 ne cesse de tordre les esprits du grand public congolais. “Des élections libres et transparentes” restent le souci le plus criant de tous les descendants de Patrice Emery Lumumba. Le peuple aimerait éviter à l’avenir le scénario de 2018 qui avait produit une élection présidentielle contestée sur tous les plans.
En effet, le président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima a lors d’une matinée scientifique organisée le vendredi 15 juillet dernier par la Faculté des Sciences Sociales et Politiques de l’Université de Kinshasa autour de « la question électorale et la dynamique des partis politiques », annoncé l’organisation des élections qui feront de la RDC un modèle en Afrique et dans le monde. A l’en croire, l’instance électorale mettra en place des élections méritocratiques au cours desquelles seuls ceux-là qui seront choisis par le citoyen primaire bénéficieront d’un mandat public. «Le peuple peut cette-fois ci s’exprimer sans crainte au sujet du choix en sachant que son choix est le seul qui sera retenu, ndlr».
« Nous sommes de bonne foi. Nous avons conscience que notre façon de travailler doit participer à la paix sociale. Je ne cesse de le dire, avec notre équipe, c’est celui qui aura gagné qui sera proclamé vainqueur. La CENI ne donnera pas la victoire de quelqu’un à un autre. Nous voulons être un modèle en Afrique », a-t-il déclaré.
En ce qui est du timing, le N°1 de la CENI a indiqué que l’institution qu’il gère aura le calendrier électoral une année avant la date butoir. Le délai constitutionnel sera donc respecter en vue de satisfaire les attentes de tout le monde.
Il sied de noter que cette journée scientifique s’était déroulé devant le représentant du Recteur de l’Unikin, le doyen de cette faculté, les professeurs, les étudiants, le secrétaire permanent d’Agir pour des Elections Transparente et Apaisées (AETA), Jérôme Bonso.
Gaël Hombo/acturdc.com