Le concubinage politique continu à gagner le marché politique congolaise comme jamais auparavant. Les nouveaux rapprochements ôtables expliquent combien les intérêts mesquins gouvernent la quasi-totalité de la nouvelle classe politique civilisée. Il naît en République Démocratique du Congo, un système d’alliances sans aucun soubassement ; alliances qui prônent des individualités à la place d’un socialisme moderne.
En effet, les projections politiques annoncent un probable rapprochement entre Noël Tshiani Mwadiavinta et le régime Tshisekedi. En observant l’actuelle veste de l’initiateur de la loi sur la congolité, certains analystes politiques estiment que ce dernier serait en train de faire les yeux doux au régime Tshisekedi afin d’accéder à un poste gouvernemental lors du remaniement ministériel qui s’annonce à l’horizon. D’après nos sources, « une association gagnant-gagnant serait en gestation ».
Cependant, si personne dans les deux camps n’a osé l’avoué à la presse, la chose ne serait plus dans la poche. Alors que le président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo demandait au gouvernement de veiller à la diminution du train de vie des institutions, Noël Tshiani Mwadiavinta n’a pas hésité un seul instant à s’allier à la vision tout en proposant quelques orientations aux autorités compétentes. Pour l’Économiste, “la réalisation cet objectif noble repose sur la réduction de la taille du gouvernement de 47 à 20 ministres au maximum”.
Trépidant et très rocambolesque, le climat trouble de la politique congolaise nous en dira mieux dans les prochains jours.
Pour rappel, le rapprochement entre Noël Tshiani et Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo n’est pas le seul à l’ère actuelle. Au sein de la plateforme Lamuka, Adolphe Muzito et Martin Fayulu ne partagent plus les mêmes aspirations depuis que le premier serait courtisé par le régime actuel et que le second s’approche de plus en plus du Front Commun pour le Congo (FCC) de Joseph Kabila.
Gaël Hombo/acturdc.com