La répression de la marche de l’opposition a jeté un «discrédit» énorme sur la présidence de la République et sur l’UDPS. D’après les informations parvenues à ActuRDC, la Coalition pour la Justice Sociale a, au sujet de la marche du samedi 20 mai dernier, condamné avec la dernière énergie les bavures policières et souligné qu’il existerait un lien très étroit entre le Chef de l’État et la répression de la manifestation du 20 mai.
« Nous, Coalition pour la Justice Sociale, bien que n’ayant pas participé à la marche d’hier, samedi 29 mai, parce que nous avons estimé que notre revendication essentielle concernant l’élaboration d’une nouvelle loi électorale qui donne à tout congolais éligible, la possibilité d’être candidat et évite toute discrimination pour de raison financière n’était pas prise en compte, déplorons et condamnons avec force la violence déferlée par les policiers et autres services de sécurité sur les citoyens (membres des partis politiques et autres) marchant paisiblement, après d’ailleurs avoir convenu avec les autorités de la ville de la tenue de la marche à cette date», peut-on lire dans le communiqué de la Coalition pour la Justice Sociale.
Et d’ajouter : « Cette violence gratuite et ce déni de la démocratie par le régime de Fatshi sont inacceptables. Soit le Président de la République ne contrôle rien, soit c’est lui qui a ordonné cette violence. Dans les deux cas, c’est lui le coupable».
Gaël Hombo
