Claudel Lubaya est très virulent envers la gestion de Félix Tshisekedi depuis un passé lointain. Dans une déclaration parvenue à notre rédaction, l’ancien gouverneur du Kasaï-Occidental a pointé Félix Tshisekedi comme l’auteur moral de toutes les fraudes que vit aujourd’hui la nation.
Dans son discours, Claudel Lubaya accuse Félix Tshisekedi d’avoir foulé aux pieds la vision politique de son feu père et du parti présidentiel, UDPS. « En légalisant, à l’aube de son premier mandat, les rétro commissions, qu’il avait affectueusement appelées « coop », le président TSHISEKEDI avait en une seule sortie médiatique, détruit tous les fondements de la lutte de son père et de son parti, l’UDPS»
Claudel Lubaya reste limpide dans son jugement : tout est parti d’une sortie médiatique du Chef de l’État lors du feuilleton 15 millions de retro commission. « Tout le monde s’en souvient, c’était dans l’affaire 15 Millions USD de rétro commissions reçus des pétroliers et ayant miraculeusement disparu d’un compte à l’autre dans l’une des banques de la place. Il avait ainsi ouvert la voie à la prévarication, trahissant de facto sa charge ; ce qui explique cet enchainement en cascade des scandales qui se suivent et se ressemblent d’autant que leurs auteurs s’y livrent en toute impunité en se moquant éperdument de ceux qui les dénoncent».
Aujourd’hui plus que sous le régime du « monstre» Joseph Kabila, le pays continu à patauger dans la boue la plus grande sans aucune aide des autorités. L’argent de l’État servirait à assouvir les envies de plusieurs « carnivores» politiques sous le regard nonchalant de la justice.
« Six ans après, personne n’est en prison ni menacé d’emprisonnement alors que de 2019 à ce jour, plusieurs affaires de corruption, détournements et rétro commissions défraient la chronique. Personne n’a restitué les sommes d’argent détournées. Personne n’est interpellé ou alors ceux qui le sont se voient relaxés, sans explication», a-t-il lâché.
Et pour conclure : « conséquence : le peuple d’abord, la lutte contre la corruption, l’état de droit, etc, idéaux chers au feu président de l’UDPS, sont relégués aux oubliettes au point de ne plus être évoqués même dans les réunions restreintes et du parti et du gouvernement ! A la place, on préfère évoquer la réglementation en matière de l’élevage des chiens !»
Gaël Hombo