La loi sur l’accès à l’information fait partie des priorités de l’action du gouvernement, a indiqué jeudi, le ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya Katambwe, dans son mot d’ouverture de la journée de réflexion sur le thème :«Comment lutter contre la désinformation ?» organisée par l’Union nationale de la presse du Congo (UNPC) à Africana Palace à Kinshasa.
Pour le ministre Patrick Muyaya Katambwe, le choix de ce thème tombe à point nommé compte tenu des dégâts causés par les mauvaises informations communément appelées fake news.
«Le gouvernement considère que le meilleur moyen de lutter contre la désinformation c’est de rendre l’information disponible», a-t-il dit, ajoutant : «Cela suppose l’existence d’un cadre dans lequel l’information peut bien circuler» .
Le ministre Patrick Muyaya a par ailleurs, exhorté les journalistes à prendre à cœur leur responsabilité dans la société avant d’apprécier la qualité des intervenants à cet atelier de par les compétences de chacun.
Dans son mot de circonstance, le président national de l’UNPC, Gaby Kuba Bekanga, a rappelé que la célébration du 40ème anniversaire de la corporation, qui devait intervenir le 22 juillet 2021, a été décalée d’une semaine en raison du programme particulièrement chargé du ministre de tutelle.
Il a en outre, salué la volonté du Président de la République et de son gouvernement de faire réellement de la presse le quatrième pouvoir.
Il a, par ailleurs, rappelé que l’ordonnance-loi numéro 81/012 du 22 juillet 1981 portant statut du journaliste a marqué une étape importante pour la corporation en RDC.
L’article 5 de cette ordonnance-loi donne à l’UNPC le pouvoir de conférer la qualité de journaliste professionnel à quiconque en RDC, a-t-il dit, précisant que c’est l’UNPC qui délivre la carte de presse aux professionnels des médias.
S’adressant aux journalistes congolais, le président Gaby Kuba a déclaré : «la désinformation, c’est cet opium que nous ne devons pas propager».
Il a également estimé que les assises de ce jour, se veulent particulièrement un cadre d’encadrement et de formation des journalistes à bien exercer leur profession. «Je propose que nous puissions nous appesantir sur cette journée, car elle nous permettra de protéger notre métier», a-t-il dit.
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