Après la déclaration du FCC rejetant en bloc les décisions du chef de l’Etat issues de consultations et l’accusant même de violer la Constitution, l’ancien ministre de Développement rural, Justin Bitakwira a, d’une manière proverbiale, relevé que le pouvoir en Afrique, c’est comme une femme.
« L’un doit apparaître, et l’autre doit accepter d’être clandestin ». Allusion faite à Kabila qui doit disparaître au profit de Félix Tshisekedi qui est le vrai tenant du pouvoir aujourd’hui.
Dans une vidéo devenue virale, leader de l’ARCN rappelle que le pouvoir implique l’existence d’un décideur et d’un exécuteur. Cette réalité, est d’après lui, purement africaine. Il n’est pas question d’avoir deux patrons.
« L’on ne peut pas envisager de partager une femme à deux, car dit-il, lorsqu’une femme est partagée à deux, de fois, ces sont les machettes qui vous départagent ».
Comme pour dire, même dans le bicéphalisme du pouvoir, il y a toujours un chef qui triomphe sur l’autre. Justin Bitakwira assure que ce système de partage du pouvoir est fondamentalement irréalisable dans un continent comme l’Afrique.
Ressassant les paroles de l’ancien président Joseph-Désiré Mobutu, à Joseph Desiré Kabila, le fils de la grand-mère prévient l’ancien président Joseph Kabila que tous ceux qui étaient dernière le dictateur, ont un jour plié bagage pour se rallier au nouveau leadership.
« … le 24 avril 1990…, Mobutu avait pleuré. Le président Kabila doit retenir que ce qu’il va vivre, c’est ce que Mobutu avait vécu parce que tous ceux qui lui étaient proches et attachés, l’un après l’autre, chacun avait plié bagage en commençant par le Kengo, pourtant plusieurs fois premier ministre », a-t-il martelé.
A haute voix, l’ancien ministre du Développement rural a appelé l’autorité morale du FCC à savoir lire les signes du temps. Selon lui, chaque chose a son temps. Il y a un commencement et une fin.
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