Le gouvernement provincial du Haut-Katanga a, par le biais de son porte-parole, ce mardi 18 janvier 2022, fait une mise au point de la situation de la manifestation visant la libération de Ngoy Mulunda. L’exécutif indique un forcing de la part des organisateurs qui, n’ayant pas obtenu l’autorisation de la Mairie de la ville de Lubumbashi, ce sont permis de descendre afin de manifester.
Le gouvernement provincial, dans sa mise au point, souligne les bousculades et attaques dont ont été victimes les agents de l’ordre avant de répondre par l’usage des moyens non letaux.
« Au sujet de la marche pour exiger la libération du pasteur Ngoy Mulunda et plaider dans en même temps pour une grâce présidentielle en sa faveur, les organisateurs ont voulu faire du forcing car n’ayant pas obtenu l’autorisation de la Mairie de la ville de Lubumbashi à qui ils se sont adressés. S’en sont suivis une bousculade et des attaques envers les éléments de la police nationale congolaise qui, débordés, ont dispersé les manifestants en utilisant des moyens non letaux», peut-on lire dans la mise au point du gouvernement provincial.
Dans la foulée, l’exécutif Jacques Kyabula renchéri :
« Gouvernement provincial n’étant pas habileté à autoriser une marche et n’ayant aucun pouvoir sur les affaires judiciaires ni sur l’éligibilité des candidats à la grâce présidentielle, appelle toute la population au calme, à la cohésion, à la vigilance, et au respect des procédures en ce qui concerne l’organisation des marches».
Il sied de noter que que Néné Ngulu et son parti ont, à l’issue de la marche pacifique visant la libération du pasteur Ngoy Mulunda, enregistré 14 blessés graves selon les organisateurs.
Gaël Hombo/acturdc.com