Lubumbashi : L’ACAJ forme les membres de la société civile sur les techniques d’enquête des crimes de corruption

Date

Une cinquantaine de membres de la société civile, des journalistes et des syndicalistes ont été formés sur les techniques d’enquête ou de monitoring en matières liées à la corruption et faits assimilés, le lundi 8 novembre 2021 à Lubumbashi, dans le Haut-Katanga.

Organisé par l’Association Congolaise d’Accès à la Justice, (ACAJ), cet atelier de renforcement des capacités a été animé par le coordonnateur de cette structure, Maître Georges Kapiamba. Selon lui, cette formation était importante pour ces participants afin de lutter contre la corruption en République démocratique du Congo.

« Parce que nous pensons que ce sont des acteurs importants dans la lutte contre la corruption sur toutes ces formes et qu’il faille leur au moins rappeler des fondamentaux nécessaires qui peuvent leur permettre de faire ce travail de monitoring pour produire des rapports qui pourront contribuer à la lutte efficace contre les auteurs et les complices de ce crime qui constitue le fléau qui empêche les congolaises et congolais de jouir pleinement de leurs droits fondamentaux », a-t-il déclaré au micro tendu par 7SUR7.CD.

Par ailleurs, Maître Georges Kapiamba attend de ces membres de la société civile des initiatives afin de mettre en pratique les différentes techniques.

« Ce que nous attendons d’eux, c’est de prendre davantage les initiatives, mettre en pratique les connaissances acquises à l’occasion de cet atelier, mais prendre des initiatives dans le sens de pouvoir lancer des actions de terrain qui vont leur permettre de détecter de manière systématique, les actes de corruption sur toutes ces formes, les dénoncer ou les porter à la connaissance des autorités judiciaires pour que les auteurs de ces faits et leurs complices puissent être poursuivis et éventuellement condamnés conformément aux lois de la République », a-t-il souhaité.

Dans l’après-midi de cette journée, deux communications sur des cas précis ont été faites. La première par Timothée Mbuya, coordonnateur de Justicia ASBL sur les attaques qui sont menées contre les aires protégées contre les parcs Kundelungu et Upemba. La seconde sur le contrat public-privé effectué entre le gouvernement congolais  et l’entreprise qui construit la route nationale de Kasumbalesa – Sakania. Il a conclu que beaucoup des points se trouvant dans ce contrat, montrent que le gouvernement congolais de Sylvestre Ilunkamba a avait été roulé dans la farine montrant. D’où, la revitalisation de ce contrat.

7sur7.cd

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