Lubumbashi : Des enseignants des écoles privées dans la galère.

Les cours sont suspendus sur toute l’étendue de la République depuis le 18 mars par le Chef de l’État, en vue de limiter la propagation du Covid-19 en milieux scolaires et universitaires. Près de deux mois sont passés et le quotidien des enseignants, ceux des écoles privées principalement, se dégrade à Lubumbashi.

Selon des témoignages reçu par notre rédaction, plusieurs enseignants des écoles privées seraient partis en trêve forcée sans avoir touché ne serait-ce que leurs salaires du mois de février, et les écoles ne le ont jamais rappelés pour cela. Contrairement à ceux du secteur public rémunérés même cette période d’arrêt de cours, les acteurs du secteur privé souffrent, galèrent. Deux mois sans salaire, ni prime, des enfants à nourrir, une maison à payer et des soins médicaux à supporter ; « situation invivable «  , nous ont confiés ceux que nous avons rencontrés dans les rues de Lubumbashi cette semaine.

Certains ont même de solliciter un emprunt à titre exceptionnel auprès de leurs écoles mais sans succès, les promoteurs indisponibles car tout est arrêté. Ils ne savent à quel saint se vouer. Et comme souvent quand tout devient noir, un appel à l’aide se fait nécessaire. Des enseignants des écoles privées de Lubumbashi, regroupés dans une sorte de ligue, ont lancé un SOS aux autorités provinciales avec l’espoir d’obtenir quelque chose pour leur survie.

Rédaction/Acturdc.com

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