Coordonnateur de la Dynamique de sortie de crise (DYSOC), Lisanga Bonganga n’a pas pris part aux consultations menées par Félix Tshisekedi. Il est convaincu que «seule l’adoption consensuelle des réformes impératives à mettre en œuvre constitue la voie idoine de sortie de crise politique en RDC».
Dans une déclaration politique dont une copie est parvenue à “Forum des As”, Lisanga Bonganga, soutient que “les échanges devront être organisés entre le Président Félix Tshisekedi et Joseph Kabila, l’autorité morale du Front commun pour le Congo (FCC), et Martin Fayulu, coordonnateur en exercice de la coalition Lamuka et candidat porté par la même plateforme à la dernière Présidentielle de décembre 2018”.
Pour Lisanga Bonganga, la rencontre qu’il souhaite de vives voix entre les trois personnalités politiques ne doit pas être organisée par une dès parties prenantes. Mais, précise-t-elle, elle doit se dérouler sous les bons offices des confessions religieuses traditionnelles, avec la facilitation des organisations sous régionales et de la communauté internationale.
Lisanga regrette que les consultations n’aient pas été capables d’obtenir l’implication, en dehors du Président Félix Tshisekedi lui-même, de deux autres piliers de la crise.
Il se dit inquiet du fait que “cela fait pratiquement un mois que notre pays est pris en otage au travers de la mise en berne du fonctionnement des institutions, au motif de la tenue des consultations initiées et menées par le Président Félix Tshisekedi”.
La DYSOC, dont il coordonne les activités, considère toujours que «ces consultations sont sans objet». Et pour cause? Lisanga Bonganga cite un nombre des facteurs qui justifient cette affirmation.
Vues de la DYSOC, les consultations, achevées le mercredi 25 novembre dernier au Palais de la Nation, “n’ont envisagé aucune solution pour résoudre la problématique de la crise de légitimité des institutions, née de l’organisation chaotique des élections présidentielle et législatives de décembre 2018”. “Elles ont éludé délibérément la prise en compte de plusieurs cas de violation intentionnelle et répétée de la Constitution au sommet de l’État”, a martelé Lisanga Bonganga.
Analysant froidement ce qu’ont été les consultations, Lisanga Bonganga pense qu’elles ont démontré «l’incapacité de leur initiateur à respecter les engagements pris, notamment dans le cadre des accords conclus à Genève avec Lamuka, à Nairobi avec l’Union pour la Nation congolaise (UNC) et à Kinshasa (GLM) avec le FCC en vue de diriger le pays».
Bien au contraire, «elles ont incité et entretenu les sorties médiatiques maladroites tendant à distiller dans l’opinion une confusion malheureuse entre les visées politiciennes des consultations menées par le chef de l’État et la mission assumée par les évêques catholiques et les pasteurs protestants», lâche Lisanga Bonganga.
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