Alors que la tension monte en République démocratique du Congo entre le président Félix Thisekedi et ses alliés de la coalition de l’ancien président Joseph Kabila, des Etats-Unis, des voix s’élèvent, poussant Félix Tshisekedi à ce qui pourrait constituer un point de rupture.
La Commission des Affaires étrangères du Sénat des Etats-Unis, qui s’est longtemps opposée Joseph Kabila avant les élections, est montée au créneau, appelant le président Félix Tshisekedi à agir.
« Il y a un an, Felix Tshisekedi a accéder la présidence (…) après un processus électoral tendu. Pour aller de l’avant, il est important que le président [Tshisekedi] tienne sa promesse de traduire en justice ceux qui ont commis des crimes contre le peuple congolais et l’ont volé », estime-t-elle dans un tweet.
A Kinshasa, les relations entre Tshisekedi et les Kabilistes, déjà tendues, pourraient encore se compliquer. Ce matin, des cadres du PPRD, dont le candidat malheureux du FCC à la Présidentielle, Emmanuel Shadary, ont été empêchés de voyager.
Les services d’immigration leur reprochent d’avoir utilisé des passeports diplomatiques, alors qu’ils en avaient pas le droit.
Tout au long de la semaine qui se termine, c’est le bras de fer la présidente de l’Assemblée nationale, Jeanine Mabunda et le président Tshisekedi.
Cette dernière est allée jusqu’à menacer le président congolais de « destitution » pour « haute trahison », répondant aux menaces du président de dissoudre l’Assemblée nationale. La situation à provoqué des vives réactions de part et d’autres.
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