Situation incongrue au cours du conseil des ministres de ce vendredi 26 juin. Le ministre national de la justice, Célestin Tunda, a été au cœur de ce qu’on qualifierait de scandale. En effet, le garde des sceaux de la république serait complice et l’instigateur des propositions des lois polémiques sur la réforme judiciaire faites par Minaku et Sakata à l’Assemblée nationale. Il a dans une lettre adressée au bureau de la chambre basse du parlement, le 18 juin, sollicité bien évidemment cette réforme, affirmant en avoir obtenu le quitus auprès du gouvernement alors même le premier ministre ni un autre ministre n’a jamais été mis au courant de cette initiative.
En colère après cette révélation aussi incroyables que troublante, le chef de l’État, Félix Tshisekedi, qui présidait ce conseil des ministres a, ensuite demandé des explications auprès du ministre de la justice sur quant à ce. D’après nos informations, Célestin Tunda, n’a pas des mots à dire au président de la République. Ce qui a provoqué la colère de ce dernier, renseignent les mêmes sources, jusqu’à conduire à la suspension brusque du conseil des ministres tenu par visioconférence.
Pour les analystes politiques et juristes, l’acte du ministre est une violation grave de la loi. Il pourrait être poursuivi pour faux et son usage, s’il n’arrive à convaincre le conseil sur les circonstances dans lesquelles, cette lettre a été rédigée. C’est donc une affaire à suivre !
Acturdc.com
