Le député national du Mouvement de Libération du Congo (MLC) a annoncé avoir apposé sa signature sur la motion de censure contre le Premier ministre. Cela, alors que l’aval n’a pas encore donné au sein de son parti.
L’élu justifie sa décision par la responsablité de faire partir le gouevernement largement contrôlé par le FCC de Joseph Kabila.
“J’ai un problème de responsabilité. Je considère qu’aujourd’hui ne pas faire tomber ce gouvernement c’est le soutenir indirectement. Je pense que monsieur Bemba, si il y a cinq personnes primo-ministrables dans ce pays, il en fait partie. Maintenant il y a ce qu’on appelle le jeu politique. C’est à dire l’inéquation entre nos prétentions et nos performances électorales. Nous ne devons pas bloquer le pays parceque Monsieur Bemba, notre président national n’est pas premier ministre.” a-t-il déclaré dans un entretien avec la journaliste Elysée Odia.
Près d’un mois après la chute du bureau pro-Kabila de l’Assemblée nationale, qui marquait le basculement de la majorité parlementaire, le gouvernement Ilunkamba n’est toujours pas déstitué.
A la base notamment, des désaccords entre le parti Présidentiel et ses nouveaux alliés du MLC et Ensemble sur le choix des futurs animateurs des principales institutions du pays.
Le weekend dernier sur la radio Top Congo le député Muhindo Nzangi avait laissé entendre que l’Ensemble pour la République et le MLC ont décidé de claquer la porte de l’Union Sacrée.
Le motif officiel de ce départ, selon Muhindo Nzangi, est le non respect du cahier de charge de ces deux regroupements par le Chef de l’Etat.
Certaines sources à la présidence révèlent cependant que le choix des acteurs à la tête du bureau de l’Assemblée nationale et du gouvernement prochain sont à la base de la discorde entre Moise Katumbi, Jean Pierre Bemba d’un coté et Felix Tshisekedi de l’autre.
Toutefois, au sein de l’Ensemble, certains cadres, notamment le député national Daniel Mbau, rassurent que les négociations sont encore en cours.
Voiceofcongo.net/acturdc.com