Le Centre congolais pour le développement durable (CODED) a présenté le samedi 20 aout à Kinshasa, les résultats de l’étude de l’impact socio-économique des sources d’énergies alternatives à développer. C’était lors d’un atelier de présentation des énergies propres à développer en RDC.
Cette étude a pour objet de « faciliter l’accès à l’électricité », à plus de 50 % de la population congolaise.
Au lieu de continuer à allouer de fonds pour le barrage hydroélectrique Inga, l’Etat congolais doit plutôt multiplier des projets d’installation d’énergies alternatives; telles que le solaire, l’éolienne et des microcentrales à travers le pays, pense Éric Kasongo, directeur exécutif de CODED.
« Au lieu de prendre 10 ans ou 15 ans pour espérer qu’un grand projet tel que Inga peut produire de l’énergie qui une fois commercialisée, cet argent-là peut financer la production d’autres sources d’énergies, nous disons que c’est trop à faire attendre les Congolais ».
Pour lui, il y a moyen de développer des sources alternatives que nous avons, dont l’hydroélectricité, les microcentrales, les pico-centrales hydroélectriques.
« Il y a plus de 800 sites qui ont été identifiés en RDC. Ces sites-là ne sont pas développés, donc ses sources là, une fois valorisées, permettrons de créer non seulement de la richesse pour les populations congolaises mais aussi améliorerons la desserte de l’énergie électrique en RDC. Peut-être ça sera très facile d’atteindre 50 % de la desserte de l’énergie électrique si on développe ses sources-là qui sont disponibles et si on fait les incitations pour que les investisseurs viennent s’intéresser dans ce domaine-là », soutient, Me Éric Kasongo, le directeur exécutif de CODED.
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