La continuité de l’Etat : les propos tenus par Ngoyi Kasanji ancien gouverneur de la province du Kasaï oriental et actuel député national face à Jean Marck Kabund et l’évolution de l’union sacrée au sein de l’assemblée nationale.

Jean Marck kabund le président Ai a été déchu de son poste par le comité de sage de l’udps suite à son tweet sur la démission au poste de vice président de l’assemblée nationale. Ngoyi Kasanji était l’invité d’une chaîne de télévision en République démocratique du Congo à Kinshasa sur télé 50. Selon ce dernier « il n’y a pas d’ennemis ou d’amis éternels en politique. Tout change en un clin d’œil en politique.

Les institutions de l’Etat ne sont pas personnalisées , on ne peut pas dire comme Kabund n’est plus automatiquement l’institution n’est plus aussi. L’Etat continue, les gens passent et l’institution reste, avant Kabund il y avait des gens et après Kabund il y aura d’autres gens au sein de l’Etat. De fois il faut garder silence . On a conseillé Kabund de laisser, de voir les choses autrement mais l’homme ne nous a pas entendu. En politique il y a quelques attitudes à prendre. l’homme a ses convictions, ce dernier a fait sa volonté. Et voilà la conséquence de la déchéance c’est le départ, l’udps a déchu et Kabund est parti.

Tel que je suis aujourd’hui appelé honorable, Le pprd ne m’a pas donné mandat, c’est le peuple, je me suis fait élire par ma propre force et je suis aimé par ma base, bien sûr je suis inscrit sur la liste du pprd je ne peux pas non plus nier cela ; nous devons savoir que La politique est dynamique, il y a des choses qui sont satisfaisantes et d’autres non, alors il faut corriger là où ça ne marche pas pour aider le peuple. Il y a des fois lorsque nous soulevons des questions orales et ces questions ne sont pas répondues, nous y assumons.

Quand un député réfléchi, et propose une loi, et cette loi traîne pour être proclamée, cela n’est pas aux prérogatives de la population , c’est vraiment grave. Avec l’union sacrée l’évolution est la priorité; ceux de l’opposition aujourd’hui prennent la parole à tout moment, sauf s’ils veulent me contredire ».

Edine Ndjeshi / Acturdc .

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