Le Président d’Ensemble pour la République, Moïse Katumbi Chapwe, a dénoncé dans une interview accordée à Jeune-Afrique jeudi 19 août, la condamnation de Jacky Ndala, président de la Ligue des jeunes de son parti, par la justice congolaise.
Pour lui, cette condamnation en première instance est « d’inadmissible et injuste » car, estime-t-il, un politicien qui n’est pas critique, c’est un politicien mort.
« Cette condamnation est inadmissible et injuste. D’abord parce qu’un politicien qui n’est pas critique, c’est un politicien mort. Et puis d’autres ont tenu des propos autrement plus dangereux et sont toujours en liberté. On les invite même très souvent sur les plateaux de télévision », dénonce Moïse Katumbi.
Jugé en fragrance au tribunal de paix de Kinkole, le coordonnateur national de la jeunesse d’Ensemble pour la République a été condamné mardi 20 juillet, tard dans la soirée, à 24 mois de prison ferme et au paiement de la somme de 500.000 francs congolais (250 USD) d’amende, avec arrestation immédiate, pour incitation à la désobéissance civile.
Ses avocats ont interjeté l’appel de cette décision. Le procès, en second degré, est en cours.
Pour rappel, Jacky Ndala est parmi les gens qui sont contre la proposition de loi dite sur la « congolité » de Noël Tshiani. Ce texte, un fois adopté et promulgué, pourrait exclure de la prochaine présidentielle des candidats, comme son leader Moïse Katumbi, qui ne sont pas de père et de mère congolais.
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