Les camps des déplacés de Bandundu et Fatundu ont enregistré au total 19 cas de décès depuis le début du mois de novembre de l’année en cours
L’information a été livrée par le directeur de cabinet du commissaire général en charge des actions humanitaires.
“(…)Nous avons enregistré 19 cas de décès, parmi lesquels les adultes et enfants. Ces décès sont dus aux diverses pathologies, la malnutrition, diarrhée et le paludisme, ce sont les pathologies où les médecins ont pu constaté. Aussi, avons constaté l’accumulation des cas de décès suite au départ des médecins sans frontières qui assureaint leurs soins gratuits», déclare Jeremie Bikiele.
“(…) Actuellement à la morgue, y en avait 8 mais d’autres familles se sont débrouilleesées pour enterrer les leurs et aujourd’hui nous sommes restés avec 4 corps qui sont encore à la morgue, mais nous avons déjà pris contact avec la mairie pour leur inhumation», a-t-il ajouté.
Dans la foulée, Jeremie Bikiele a invité les partenaires ayant reçu des fonds, de garantir les soins de santé gratuits en faveur des personnes déplacées internes.
Au moins 6.000 déplacés ayant fui les atrocités dans le territoire de Kwamouth et Bagata demeurent encore dans la ville de Bandundu dont certains sont dans les familles d’accueils.