C’est une journée du mardi 17 août chaotique pour les commerçants Indo-pakistanais. Les travailleurs réclament la mise en pratique du contrat signé entre les commerçants et le gouvernement congolais sur le Salaire Minimum Interprofessionnel Garenti(SMIG). Les plaignants réclament le maintien du SMIG à 5$ par jour.
Pour les employés de commerçants Indo-pakistanais, la réajustation du Salaire Minimum Interprofessionnel Garenti (SMIG) est un impératif. Ils admettent avoir écrit aux autorités compétentes, mais aucune réponse n’a été enregistrée. Ils auraient mis le ministère du travail au parfum mais celui-ci est resté stérile à leurs préoccupations.
« Nous ne demandons pas la hausse de salaire. Notre revendication est la suivante : tout ce qu’ils ont signé dans le temps n’a jamais été appliqué jusqu’à ce jour. Beaucoup de ministres sont passés sans exécuter le SMIG, ils savent ce qu’ils ont pris comme engagement, ce SMIG équivaut à 5$ par jour. Ils y a eu des arrêtés déjà signés mais qui restent sans être appliqués. Avant notre marche de ce jour, nous avons envoyé des correspondances au ministère de travail, à l’hôtel de ville et même, jusqu’à la présidence. Nous leur avons donné la date butoire du 17 août, et après cette date nous allons mettre en place une grande grève jusqu’à ce que la solution soit trouvée», a déclaré un employé.
Notamment dans la commune de Gombe, dans la ville de Kinshasa, les magasins détenus par les Indiens, Chinois et Pakistanais sont fermés. Les travailleurs sont en grève et veulent que le salaire minimum interprofessionnel garenti soit respecté. La police nationale était présente dans la matinée pour disperser les manifestants par les coups de gaz lacrymogènes.
Gaël Hombo/acturdc.com