Kinshasa est connue pour ses bars, ses boîtes de nuit et ses maisons des prostituées qui rendent l’atmosphère électrique tous les jours de la semaine. D’après un notable de cette capitale de la RDC, la commune de Bandalungwa surclasse toutes les autres communes avec plus de 3.200 terrasses et plus de 1.000 hôtels et maisons des prostituées qui fonctionnent 24h/24 et 7J/7.
« L’avenir du pays est en danger. Kinshasa compte un nombre considérable de terrasses et maisons des prostituées dont la grande proportion se trouve à Bandal. Les autorités ne doivent pas croiser les bras devant ce poison qui tue la jeunesse à tous les niveaux», a dit ce notable.
A Bandalungwa, il n’y a plus aucune avenue sans la présence d’une terrasse ou d’un hôtel mais ceux-ci se suivent en fil indien pour le bonheur des buveurs et responsables de ces petites entreprises. Homme et femme de cette partie de Kinshasa, tout âge compris ne demandent qu’une chose : « Construisez-nous des terrasses s’il vous plaît !».
Bandalungwa, c’est la capitale de l’ambiance à Kinshasa. Les jeunes et vieux viennent de tous les coins de la ville pour venir passer un air frais dans cette commune où la pollution sonore est d’une grande proportion. « Tu ne peux pas te dire être Kinois ou être passé à Kinshasa, sans voir mis tes pieds à Bandal. Tu peux demander à Emmanuel Macron si tu veux savoir ce que ça signifie que d’être à Bandal », a dit une jeune dame rencontrée dans la commune de Bandalungwa.
Kinshasa ne serait pas si magique sans l’ambiance qu’il génère, disent-ils, et tout est fait pour plaire. « On ne vit qu’une seule fois », est l’hymne de tous.
Gaël Hombo