Le Collectif des anciens candidats président de la République a été reçu ce jeudi 5 novembre 2020 par le chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, dans le cadre des consultations présidentielles lancées depuis lundi dernier.
À en croire le professeur Tryphon Kin-Kiey Mulumba, qui s’est exprimé à la fin de la rencontre devant la presse pour le compte dudit collectif, tous ces anciens candidats partagent le discours du chef de l’État.
« Le président de la République a voulu recevoir des anciens candidats, chacun avait son projet, son programme et donc nous ne partageons pas toujours les mêmes vues. Je peux vous assurer que chacun de nous s’est exprimé librement peut être pendant 5 ou 10 minutes devant le président de la République. Ça été quelque chose de formidable (…) Je partage parfaitement le discours du président de la République, et je peux vous assurer que de toute façon, tous ces candidats partagent le discours du président de la République et veulent qu’il y ait un grand changement », a déclaré Kin-Kiey Mulumba.
Cependant, l’ancien ministre des Relations avec le Parlement a insisté sur le fait que la crise qui sévit actuellement au pays tire son origine des élections du 30 décembre 2018, particulièrement des législatives nationales.
« La présidentielle a apporté la paix, mais en ce qui concerne les législatives, vous savez très bien qu’il y a eu des choses qui ne sont pas acceptables (…) Donc, on est parti du fait qu’un président de la République qui a gagné l’élection mais qui se retrouve face à une majorité parlementaire fabriquée. Qu’est-ce qu’il fallait faire ? On devait s’attendre forcément à la crise qu’il y a eu aujourd’hui. Nous sommes dans un régime semi-présidentiel donc en fait, un régime parlementaire et le président de la République ne partage pas la même vision avec le parlement. Nous sommes en crise », a martelé Tryphon Kin-Kiey Mulumba.
Pour résoudre cette crise, le professeur Kin-Kiey Mulumba a précisé que chaque candidat président de la République a remis un mémorandum au chef de l’État et qu’il ne leur appartenait pas de révéler le contenu de ces mémos.
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