La République Démocratique du Congo traverse un tournant décisif dans sa marche vers le d’émergence. Si les obédiences politiques, ethniques, claniques,… divisent déjà le pays, la question de l’exode du peuple kasaien au Katanga risque de replonger le pays dans un vaste réseau sombre comme il en était aux jours de triste mémoire.
La députée nationale Dominique Munongo, élue de la circonscription de Lubudi, dans la province du Lualaba, est traduite en justice pour racisme et tribalisme. Pour les avocats de Oscar Lukusa Ndaye, la représentante de la population a été reconnue auteur des propos désobligeants, racismes, tribalismes, xénophobie, excitation à la haine et à version raciale.
En effet, dans cette plainte adressée au procureur général de la République, la partie plaignante se base sur l’article 1er de l’Ordonnance-loi n°66/342 du 07/06/1966 qui stipule ce qui suit : « Quiconque soit par des paroles, gestes, écrits, images ou emblèmes, soit par tout autre moyen aura manifesté de la version ou de la haine raciale, ethnique, tribale ou régionale, ou aura commis un acte de nature à provoquer cette aversion ou cette haine sera punit d’une servitude pénale d’un mois à deux ans et d’une amende de cinq à cent mille francs ou d’une de ces peines seulement».
Somme toute, le climat social entre les ressortissants kasaien et Katangais n’est plus de plus bel. Pour certains élus du peuple, le gouvernement congolais se doit de redynamiser la Miba et parachever la chute de Katende afin de stopper l’exode des populations Kasaiennes vers d’autres provinces.
Gaël Hombo/acturdc.com