Justice: Le PCA et le DG de l’INPP suspendus à titre conservatoire

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Le président du Conseil d’administration (PCA) et le directeur général (DG) de l’Institut National de Préparation Professionnelle (INPP), un établissement public de la République démocratique du Congo, sont suspendus à titre conservatoire.

C’est ce que renseigne un arrêté ministériel signé par Claudine Ndusi M’kembe, ministre de l’Emploi, Travail et Prévoyance Sociale, daté du 30 juillet 2021 et parvenu ce dimanche 1er août à la Rédaction de 7SUR7.CD.

Il s’agit d’un arrêté portant désignation à titre intérimaire du président du conseil d’administration et du directeur général de l’INPP. La ministre du Travail fait ainsi référence à l’arrêté N°007 portant suspension à titre conservatoire du PCA et du DG de l’INPP.

Ainsi, Mota Ngaliema et Patrick Kayembe sont respectivement désignés président du conseil d’administration et directeur général de l’Institut National de Préparation Professionnelle.

« Sont abrogées toutes les dispositions antérieures contraires au présent arrêté. Le secrétaire général à l’Emploi et au Travail est chargé de l’exécution du présent arrêté qui entre vigueur à la date de sa signature« , conclut l’arrêté de la ministre Claudine Ndusi M’kembe.

Pour rappel, la suspension des dirigeants de l’INPP fait suite à la demande formulée par l’Inspecteur Général des Finances, chef de service, Jules Alingete Key. En effet, ce dernier avait saisi la ministre du Travail le 29 juillet dernier pour lui faire part des conclusions du contrôle de l’Inspection Générale des Finances auprès de l’INPP.

À en croire Jules Alingete Key, le rapport de l’IGF avait fait état de la mégestion et des détournements à charge du PCA, du DG ainsi que des directeurs provinciaux du Haut-Katanga et du Lualaba. C’est ainsi que l’IGF avait sollicité de la ministre des mesures conservatoires afin de stopper la « prédation dont est victime cet établissement public« .

Le directeur général de l’INPP, Maurice Tshikuya Kayembe, n’avait pas mis du temps pour réagir à la correspondance de l’IGF adressée à la ministre du Travail. 

Maurice Tshikuya a fait savoir à Jules Alingete Key, dans une correspondance datée du 29 juillet dernier, qu’alors que l’équipe de contrôle avait accordé un délai de 6 jours pour compléter les pièces manquantes sur base du procès-verbal dressé à cet effet, il a été surpris de réceptionner la synthèse qui ne reflète pas la réalité de ce qui a été discuté lors du débat contradictoire avec les membres de l’Équipe de contrôle.

« Cette façon de présenter un tableau sombre de gestion de l’INPP en s’appuyant sur les pièces jugées non probantes me pousse à douter du sens objectif de vos collaborateurs« , a indiqué le DG de l’INPP.

Maurice Tshikuya a, dans la foulée, signifié à l’Inspecteur Général des Finances qu’il suffit de faire une analyse exploratoire et comparative entre la feuille d’observations provisoires et les conclusions définitives sur base des réponses de l’INPP pour qu’il s’en rende compte. Ainsi, Maurice Tshikuya avait dit s’en tenir au procès-verbal supra. 

7sur7 via Acturdc.com

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