La question de l’état de siège instauré à l’Est de la République Démocratique du Congo continue à diviser le peuple congolais. Dénonçant la continuation des activités rebelles après la mise en place de l’état de siège, 13 membres du mouvement Lutte pour le Changement (Lucha) ont été condamnés par les autorités militaires de la province du Nord-Kivu.
En effet, prenant la parole, le prix Nobel de la paix Denis Mukwege a sans atermoiement aucun dénoncé les pratiques des autorités qui salissent l’image de la démocratie en RDC. La liberté d’expression, est-il, est un droit garantie à toute personne en démocratie. A l’en croire, la répression politique des voix critiques au régime constitue un déni des droits humains des citoyens.
« La répression politique des voix critiques au régime constitue un déni des droits humains des citoyens. L’exercice des droits à la liberté d’expression et à manifester pacifiquement est essentiel pour la démocratie», a écrit Denis Mukwege.
A Goma, les militants de la Lucha réclamaient la libération de l’un de leurs en détention dans les locaux des autorités militaires. “ Notre camarade Mwamisyo Ndungo King passe sa deuxième nuit dans le cachot de la mairie. Il lui est reproché ses opinions dénonçant l’insécurité dans la ville de Goma malgré l’état de siège en vigueur.
Nous réclamons sa libération et la fin de cet acharnement judiciaire”.
Gaël Hombo/acturdc.com