« Je trouve le discours du Cardinal Fridolin Ambongo […] trop violent et trop menaçant »
Il n’en fallait pas plus pour enregistrer des réactions de la classe politique. Après son homélie du 30 juin 2020 à l’occasion de la célébration du 60 ème anniversaire de l’indépendance de la RDC, le cardinal Fridolin Ambongo s’attire les regards le plus critiques de la scène politique Congolaise.
Sur son compte Twitter, le candidat à la dernière présidentielle en RD Congo, Noël Tshiani prend une position dans le sens de condamner le discours de l’archevêque métropolitain de Kinshasa : « Je trouve le discours du Cardinal Fridolin Ambongo du 30 Juin 2020 trop violent et trop menaçant », a-t-il écrit.
Noël Tshiani condamne le rôle que veut jouer l’église sur la scène politique Congolaise : « J’ai l’impression que l’église est le 778 ème parti politique de la RDC qui risque de quitter le milieu du village et d’être pris à partie. La violence verbale est aussi condamnable », fait savoir le candidat malheureux à la présidentielle de 2018.
Je trouve le discours du Cardinal Fridolin Ambongo du 30 Juin 2020 trop violent et trop menaçant. J’ai l’impression que l’église est le 778 ème parti politique de la RDC qui risque de quitter le milieu du village et d’être pris à partie. La violence verbale est aussi condamnable.
— Noel K. Tshiani Muadiamvita (@NoelKTshiani) July 1, 2020
Le mardi 30 juin 2020, l’archevêque métropolitain de Kinshasa s’est montré très tranchant envers les acteurs politiques Congolais. De la gestion du pays à la nomination des animateurs de la Commission Électorale Nationale Indépendante, Mgr Fridolin Ambongo ne s’est pas montré doux pour dénoncer les méfaits.
Marco Emery Momo / Acturdc.com