Il n’y a pas mieux qu’un gestionnaire public soucieux de l’intérêt général. Au regard de la baisse de la probité morale dans le chef des mandataires publics en République Démocratique du Congo, Noël Tshiani ne peut empêcher à faire une première demande à Denis Kadima. Seulement quelques minutes après son investiture par une ordonnance présidentielle, l’économiste a supplié son compatriote d’accorder au peuple congolais des élections transparentes et crédibles lors des prochaines échéances électorales.
Quoi de mieux que d’avoir des représentants légaux, élus par le peuple et soutenus par ce dernier? Le manque de crédibilité dans le choix des dirigeants conduit inévitablement à la crise de légitimité. L’homme de la congolité a pris la parole au nom du peuple congolais, toutes les tendances géopolitiques confondues, pour réclamer l’instauration de la transparence dans le travail du nouveau bureau de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI).
« Je félicite Denis Kadima et tous les membres du bureau de la CENI pour leur nomination et entrée en fonction. S’ils vous plaît, donnez aux congolais des élections transparentes et crédibles en 2023», peut-on lire sur son compte Twitter.
Pour rappel, c’est ce vendredi 22 octobre 2021 que le président Félix Tshisekedi a investi Denis Kadima à la tête de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) afin de succéder à Corneille Nangaa. Contesté par certains partis de l’Union Sacrée de la Nation (USN) sous prétexte qu’il serait un possible élément perturbateur lors des prochaines élections, Denis Kadima a pu tirer profit de la confiance lui accorder par le garant suprême des institutions de la République pour chauffer à son tour le fauteuil de la présidence de l’instance électorale. En investissant Denis Kadima à la tête de la CENI, Félix Tshisekedi franchie donc la ligne rouge placée par Moïse Katumbi et devra, dans les heures qui suivent continuer la marche au sein de l’Union Sacrée sans le Charman si et seulement si, ce dernier ne parvenait pas à renoncer à ses propos.
Gaël Hombo/acturdc.com