Le Ministre congolais des Finances, Nicolas Kazadi, assumant l’intérim du Ministre de l’Economie nationale, a été instruit, au cours de la 59ème réunion du Conseil des Ministres, pour mener des discussions avec les opérateurs économiques du secteur et ramener des propositions au Conseil des Ministres afin d’atteindre les objectifs ciblés de capturer le maximum des poissons du quota alloué à la République Démocratique du Congo (RDC) par la Namibie.
Cette option a été levée à la suite de la présentation du rapport relatif notamment à la situation sur les importations d’urgence du Gouvernement, et l’autre à l’audit de la structure des prix des produits pétroliers.
Selon la Ministre de la Culture, des Arts et Patrimoine, Catherine Katungu Furaha, qui a fait le point sur cette réunion, après la présentation par le Ministre des Finances de la situation de l’opération de l’achat des tonnes de poissons par le Gouvernement en Namibie, et en prévision de la fin de cette année, il a été préconisé l’option de collaborer de manière plus étroite avec les opérateurs du secteur privé afin de renforcer la confiance, la transparence et la synergie dans le but de mieux répondre aux aspirations de la population et dans l’intérêt général.
« Tout est mis en œuvre pour rationaliser le circuit d’importation et de distribution. Ce qui impliquerait la réévaluation et l’adéquation des charges reprises dans les structures des prix desdits produits d’une part, et l’identification des facteurs qui seraient à la base des barrières tarifaires et non tarifaires qui surchargent de manière injustifiée ces structures des prix, d’autre part. », a fait savoir, Catherine Katungu Furaha, Ministre de la Culture, des Arts et du Patrimoine.
Les résistance farouche des importateurs de ces produits de grande consommation en République Démocratique du Congo (RDC) face aux prix concertés avec le Gouvernement congolais avait conduit le Ministre de l’Economie à négocier un quota de pêche des chinchards à mettre à la disposition des opérateurs économiques congolais pour assurer l’application du juste prix de ces produits sur le marché.
Mais le processus a heurté plusieurs obstacles, notamment le temps pris par le Gouvernement pour débloquer les fonds nécessaires estimés à 6 millions de dollars américains.
Les autres opérations de pêche qui devraient s’en suivre n’ont pas eu lieu suite au manque des moyens financiers nécessaires pour mener les opérations de pêche./mediascongo.net