Dans un communiqué rendu public ce 30 avril 2020, le comité de gestion de l’Université de Lubumbashi fixe l’opinion sur le pillage de sa ferme Naviundu. L’Institution rejette toute responsabilité sur l’Entreprise Chinoise SHAD. « En effet, selon un protocole d’accord conclu il y a 9 ans, la gestion de la ferme a été cédée par l’Université de Lubumbashi à l’entreprise chinoise SHAD. C’est à cette dernière qu’incombe la gestion des ressources humaines, matérielles et financières. L’UNILU demeurant le propriétaire du patrimoine », souligne le communiqué.
Pendant tout ce temps de cession, l’UNILU n’a pas joui de la gestion de la ferme. « C’est la raison pour laquelle le recteur a souhaité que la ferme retourne dans la gestion de l’Université. Cela devrait avoir lieu le 31 mai 2020, conformément au processus de désengagement de la partie Chinoise », peut-on lire dans le document.
Jusqu’à présent, c’est la partie Chinoise qui gère la ferme, précise les autorités académiques. Celles-ci ajoutent que l’entreprise SHAD doit assumer le pillage et la destruction méchante des infrastructures de l’outillage et autres matériels nécessaires destinés à l’agro-pastorale. Pour l’UNILU, l’entreprise SHAD doit restituer « les actifs fixes (bâtiments, matériels de transport, installation électrique, adduction d’eau) et autres matériels pour l’exploitation de la ferme », en bonne et due forme. À défaut de quoi, l’Université de Lubumbashi n’hésitera pas d’enclencher une procédure judiciaire susceptible de lui remettre dans ses droits.
Lévi Kilungulungu / Acturdc.com
