Ce n’est plus un secret pour personne, la RDC est victime des agressions barbares du Rwanda, et Félix Tshisekedi continu à espérer qu’une résolution de la communauté internationale mettrait fin à cette guerre.
Le Chef de l’État espère qu’une implication de la communauté internationale d’une grande ampleur comme celle lors de la guerre Russo-Ukrainienne ferait l’affaire. Pour lui, les grandes nations du monde pourraient intenter des sanctions contre le Rwanda afin de sauver la nation congolaise actuellement pris en otage par les rebelles soutenus par Paul Kagame et son régime.
« Je crois, j’ai toujours dit d’ailleurs au Secrétaire Général des Nations-Unies, à tous mes interlocuteurs surtout ceux dont les pays sont membres du conseil de sécurité, que notre satisfaction ne sera totale que lorsque le Conseil de Sécurité des Nations-Unies décidera de prendre des sanctions contre le Rwanda. Car pour des actes similaires à ceux de la Russie, une pluie de sanctions a été décidée», a dit Félix Tshisekedi lors d’un briefing presse tenu le jeudi 22 février 2024.
Le Congo victime de son rang
Sur les antennes de la RDC, Félix Tshisekedi avait déclaré : « Pourquoi, dans un cas similaire à celui de la Russie et de l’Ukraine, il n’y a aucune sanction ? Donc, tant qu’il n’y aura pas cela, toutes les résolutions pour moi seront, pour ainsi dire, « peut mieux faire », comme mentionné» ; une déclaration qui prouve l’espoir du Chef de l’État placé dans les décisions de la communauté internationale.
Toutefois, Félix Tshisekedi devrait retenir que la communauté internationale regorge plusieurs cadres dont le patrimoine financier est très en bonne santé, nourri par les richesses du sang du peuple congolais. Le Rwanda aujourd’hui en tête d’affiche de la guerre ne serait que la pointe de l’iceberg, soutenu par les puissances occidentales dont l’envie de s’enrichir est loin d’être partie avec la décolonisation de l’Afrique.
Le contexte géostratégique dans la guerre Russo-Ukrainienne obligeait les nations du Nord à prendre des décisions drastiques contre la Russie dans le but de protéger leurs terres alors qu’une menace en plein cœur de l’Afrique sera loin de bouleverser la quiétude de la France, de l’Angleterre ou même des USA.
A l’allure où évolue la situation, la RDC est appelée à se prendre en charge, tout en commençant par s’organiser en interne. L’Occident ne peut rien pour le Congo aujourd’hui, surtout dans le cadre d’une guerre nourrie par l’envie de contrôler les richesses du pays de Lumumba. Les avertissements de la communauté internationale ne s’accompagneront jamais des sanctions, disent les citoyens congolais.
Gaël Hombo