GRAND POINT : Jean-Marc KABUND plus puissant que le FCC?

État d’urgence proclamé par le président de la république Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, une grande peur s’installe dans le camps du Front Commun pour le Changement (FCC).

Après la proclamation de l’état d’urgence faite par le chef de l’État le 24 Mars 2020, l’agitation est remarquée au FCC, et surtout les laboratoires de cette famille politique sont à pied d’œuvre pour chercher quoi faire à fin d’éviter que le chef de l’État ne puisse constitutionnelement les dribbler.

La question que l’on se pose est celle de savoir : « pourquoi la proclamation de l’état d’urgence dérange-t-elle le FCC et comment Félix Tshisekedi peut-t-il s’en servir pour les dribbler? ».

En réponse à cette grande question, les juristes, les politiques, la société civile et plusieurs personnes dans l’opinion publique disent que le malaise et la peur qu’affiche le FCC est que, il savent tout comme nous que selon la loi, pendant l’état d’urgence tout le pouvoir est centré sur le président de la république. Donc, pendant l’état d’urgence, le chef de l’État a un pouvoir total de décision dans tous les secteurs et domaine de la vie du pays.

Craignant cette totalité du pouvoir qu’accorde la loi au président de la république pendant l’état d’urgence, le FCC à-travers ses laboratoires a cherché à restreindre ou réduire ce pouvoir total qu’accorde la loi au chef de l’État, en qualifiant cet état d’urgence d’un « État d’urgence de fait », pour ne laisser au président de la république qu’un pouvoir total de décision rien que dans le domaine sanitaire.

Pour arriver à son but, le Front Commun pour le Changement (FCC) a utilisé Alexis Thambwe Mwamba président de la chambre haute du parlement, qui va s’exprimer contre le chef de l’État le samedi 11 Avril 2020 dans le magazine FACE À FACE sur la radio TOP CONGO FM, sous prétextant que la proclamation de l’état d’urgence faite par le président de la république Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo serait selon lui inconstitutionnelle pour vice de procédure, et que pour ce fait, un congrès est convoqué pour corriger cette erreur et donné une base juridique à cet état d’urgence sanitaire qui serait selon lui, de fait et non de droit. Sur ce dossier, le président de la chambre haute du parlement Alexis Thambwe Mwamba brandit l’article 119 de la constitution.

24 heures après les propos les propos supposés déshonorant de Thambwe Mwamba ou le dimanche 12 Avril 2020, sur la même radio et dans le même magazine, comme qui dirait « la réponse du berger à la bergère « , Jean-Marc KABUND À KABUND président ai de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) et premier président de la chambre basse du parlement donne une réponse musclée et descend Thambwe Mwamba.

« On ne minimise pas l’adversaire « , dit-on. À la surprise de tous, le Jean-Marc KABUND que beaucoup ont toujours minimisé en disant que c’est un simple étudiant de deuxième graduat en Droit a descendus avec un argumentaire pas seulement très solide, mais aussi pédagogique, en faisant appel à plusieurs dispositions ou articles constitutionnels, contrairement à Alexis Thambwe Mwamba qui n’était accroché qu’à l’article 119 qui n’a même pas raison d’être en pareille circonstance.

Dans l’opinion publique, Jean-Marc KABUND gagne une Bonne côte, soigne son image et hausse sa popularité.
« Un simple étudiant de deuxième graduat en droit donne cours de droit constitutionnel aux vieux docteurs en droit du FCC », s’étonne l’opinion publique, comme qui dirait : « La science n’a pas d’âge « .

Pendant son intervention dans ce magazine, le premier président de la chambre basse du parlement et président ai de l’UDPS JM KABUND déclare que ce congrès convoqué par le président du Sénat viole la constitution, et pour ce fait, il n’y prendra pas part, et plus fort même, il déclare que ce congrès ne se tiendra pas, car le président de la république Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo n’en a pas fait une demande comme l’exige la constitution.

Au lendemain de sa réaction, donc le lundi 13 Avril 2020 dans les avant-midi, le patron de la sécurité intérieur du pays, Gilbert KANKONDE VPM de l’intérieur et cadre de l’UDPS annonce sur les mêmes ondes de la radio TOP CONGO FM qu’il va faire respecter les mesures édictées par le président de la république, interdisant tout rassemblement de plus de 20 personnes. Sachant que le congrès réunit plus de 600 personnes, donc le VPM de l’intérieur a indirectement refusé la tenue de ce congrès.

Les après midi du même lundi 13 Avril 2020, la cours constitutionnelle siégeant en matière de contrôle de constitutionnalité a eu à déclarer conforme à la constitution, l’ordonnance du président de la république proclamant l’état d’urgence.
Une décision de plus qui vient donné raison à JM KABUND et montrer aussi son influence.

À côté de sa, nous soulignons aussi l’appui de quelques leaders d’opinions, partis politiques de l’opposition et la société civile au boycott de la tenue de ce congrès.

JM KABUND a-t-il réveillé la conscience de l’opinion publique, de la classe politique et de la cours constitutionnelle ?
À chacun d’y répondre.

Trésor Trecha/acturdc.com

vous pourriez aussi aimer