À l’hôtel l’hacienda, les femmes ont apporté une atmosphère entrepreneuriale le samedi 02 avril 2021. Au cours du premier salon d’échanges et d’exposition de Global Actu, les femmes entrepreneures ont sonné les glas des interdits pour pousser les jeunes filles à investir les domaines prisés des hommes.
Les échanges du jour ont eu lieu en 3 salons. Dans un élan de partage sans fards, sans crainte de déplaire et sans désir de plaire, les femmes entrepreneures, invitées ce premier numéro, ont répondu aux interrogations de Mamy Lugambo et partagé leurs expériences.
Invitée au premier salon, Grâce Kafat est l’une des femmes engagées dans la la lutte pour l’égalité du genre. À la tête de « Parlons Femmes », elle œuvre pour mettre sous les coups de projecteurs tous talents obscurcis par le spectre de la domination masculine. Musicienne Chrétienne, elle est d’une voix adoucissante et angélique.
Aux côtés de Grâce Kafat, Joyce Mali. Assistante Exécutive à Akata. Elle s’est forgé un caractère floqué d’excellence au milieu des hommes. Sans complexe aucun, elle appelle les femmes à s’affranchir du confort pour une autonomisation. « Investir dans l’autonomisation de la ferme, c’est éradiquer la pauvreté », a-t-elle soutenu.
L’acte 2 de ces échanges a été un métissage entre la politique et les affaires. Marie Louise Mafo dont le parcours politique est long comme le fémur ne s’est pas empêchée de relever les difficultés auxquelles les femmes sont confrontées. Malgré des avancées sur l’égalité, les hommes entretiennent encore l’ego. « Il y a eu une évolution dans le monde politique Congolais. Mais, l’homme Congolais est habitué à manger seul », précise-t-elle.
Loin de la politique et de ses honneurs captivants, Fanny Lunda Ngoie s’est taillée une veste dans le monde du business à Kolwezi. À la tête de Proxy Business, entreprise spécialisée dans le transport, Lunda inspire un profond respect. Son entreprise florissante est l’expression de la réussite au féminin. Son modèle entrepreneurial est venu résoudre le problème de transport dans la ville du Cobalt.
Pour finir avec le 3ème salon, Jolie Kazal s’est pointée en tête d’affiche. Investie dans l’agriculture, Jolie et l’entrepreneuriat est une histoire de cœur. Toute petite, elle a appris à entreprendre. Sans gêne ni complexe, elle s’est offerte une notoriété qui a repoussé les limites grâce à la vente des fleurs.
Aujourd’hui, à la tête du Regroupement des Femmes Entrepreneures du Lualaba, Jolie Kazal force admiration pour son courage zélé. Grâce à elle, ce premier salon a été une réussite en termes de mobilisation d’intervenant. Elle veut que la femme comprenne son rôle pour le développement dans la société.
Pour finir, Henriette Mujinga dont le surnom Pondu est désormais lié à ses identités a narré son histoire. Elle commercialise dans la ville de Kolwezi des Feuilles de Manioc prêtes pour la cuisson. Son business s’est élargie grâce à sa persévérance. Sa vie est une école à laquelle certaines femmes devraient s’inscrire pour une autonomisation.
Ce salon a aussi consacré une partie à l’exposition des produits des femmes entrepreneures. Le premier salon a pris fin, le deuxième est prévu dans deux moins. Si l’idée s’est concrétisée, l’apport du Ministre Provincial des Mines, Jean-Marie Tshizainga est non moins négligeable.
Acturdc.com
