La députée nationale, Geneviève Inagosi Kassongo reste attachée aux valeurs démocratiques qui président à l’organisation d’un État de droit.
Pour l’élue de Wamba dans la province du Haut-Uele, une Assemblée nationale responsable ne peut pas traiter une pétition émaillée de fraude et de corruption.
« Depuis cet après-midi, une vingtaine de nos collègues accompagnés de leurs assistants et agents de sécurité sont venus au Palais du Peuple au motif de déposer une pétition contre les membres du bureau. Une Assemblée nationale responsable peut-elle examiner une pétition teintée de fraude et de corruption ? Vous suivez depuis quelques semaines des dénonciations qui sont faites notamment par des présidents de groupes parlementaires et d’autres collègues députés qui témoignent sur la corruption des élus nationaux », a-t-elle confié à Ouraganfm.cd.
L’ancienne ministre du Genre rappelle que dans un pays où le chef de l’Etat fait de la lutte contre la corruption son cheval de bataille, ces antivaleurs ne peuvent pas être tolérées.
« La présidente de l’Assemblée nationale a même adressé un courrier au président du Comité des sages pour entendre les concernés sur les allégations qui sont portées sur eux. Certains auraient touché 5000$, 7000$ et 9000 $ etc. Nous nous posons la question de savoir dans un État de droit où le président de la République fait de la lutte contre la corruption, son cheval de bataille, est-ce qu’il est acceptable de tolérer ces antivaleurs ? », a-t-elle indiqué.
Respectueuse des valeurs républicaines, Geneviève Inagosi Kassongo précise que requalifier la majorité parlementaire constitue une violation grave du Règlement intérieur de la Chambre basse du Parlement, qui stipule que l’appartenance à la majorité où à l’opposition se déclare une seule fois durant une législature.
« Chers amis, l’appartenance à la majorité ou à l’opposition se déclare au début de chaque législature. Vouloir à coup de corruption, fabriquer une nouvelle majorité est une violation grave du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Toutes ces agitations visent à déstabiliser notre institution. A qui va profiter la crise ? En tout cas, ce n’est pas à la population de la République démocratique du Congo qui attend de nous des réponses à leurs problèmes sociaux ».
Le cadre FCC prévient qu’ « au cas où notre partenaire, le CACH renonçait à l’accord de coalition, qui nous guide depuis deux ans, notre majorité est bien prête à la cohabitation et ce, conformément à la Constitution de notre pays ».
Ouragan FM/Acturdc.com