Mitsuhiro Furusawa, directeur général adjoint et président par intérim du Fond Monétaire international a donné les contours de l’approbation par le conseil d’administration de son institution de l’accord au titre de la Facilité Élargie de Crédit (FEC) de 1,52 milliards USD en faveur de la RDC.
Il a rappelé que Kinshasa ont sollicité un nouvel accord pour répondre aux besoins prolongés de la balance des paiements et pour soutenir les réformes visant à maintenir la stabilité macro-économique, à croître la marge de manoeuvre budgétaire, à garantir la viabilité de la dette et à promouvoir une croissance économique durable et menée par le secteur privé. L’accord FEC devrait catalyser le financement de partenaires externes. Le tout dans un contexte marqué par la pandémie à Covid -19.
Le financier originaire du japon a aussi détaillé les engagements pris par les autorités congolaises.
« Les autorités se sont engagées à créer une marge de manoeuvre budgétaire pour répondre aux besoins d’infrastructure et sociaux tout en maintenant un risque modéré de surendettement. Les mesures visent à renforcer la mobilisation des recettes intérieures grâce à une TVA fonctionnant convenablement, à la rationalisation des charges non fiscales et parafiscales, à l’uniformisation des dépenses fiscales et à la modernisation de l’administration des recettes. La discipline budgétaire devrait permettre d’augmenter les dépenses sociales, et d’éviter l’octroi d’avances par la Banque Centrale du Congo (BCC). Donner la priorité au financement concessionnel et à l’allègement dans le cadre de l’initiative de suspension du service de dettes devrait favoriser la viabilité de la dette » dit-il.
Le gouvernement Congolais est entrain de prendre des mesures draconiennes pour diminuer sensiblement les effets de la Covid dans le social de la population. La Stabilisation du cadre macro-économique est parmi les priorités du pouvoir de Félix Tshisekedi.
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