FCC-CACH s’interrogent : Félix Tshisekedi va-t-il annoncer la rupture ?

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Il y aura certainement, à n’en point douter, un avant et un après évènement de la prestation de serment des hauts magistrats de la Cour constitutionnelle. En témoigne, l’annonce du message du chef de l’Etat pour ce vendredi 25 octobre. Pas donc besoin d’être devin, ni prestidigitateur pour comprendre que le Président de la république va s’atteler à tirer les leçons de la folle journée d’hier mercredi au Palais du peuple.

 

Le pays entier a pu observer le boycott de la cérémonie de prestation de serment des trois juges de la Cour constitutionnelle par la quasi-totalité des chefs de corps constitués de la République, dont nombre se recrute au sein du Front Commun pour le Congo (FCC). Ce qui est tout sauf anodin.

 

La grande absence des hauts cadres du FCC, plateforme de la Majorité, alliée au Cap pour le Changement (CACH) renseigne sur l’ampleur du malaise. Mieux, sur la crise qui s’est installé à la tête des institutions du pays. On voyait mal le Président de la République présider le Conseil des ministres comme si rien ne s’était passé.

 

RESPECT DU MOT D’ORDRE

 

Hier dans la salle de congrès, le Premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba et l’écrasante majorité de ses ministres étaient introuvables dans les couloirs de l’Hémicycle. En clair, les membres du cabinet absent ont suivi à la lettre le mot d’ordre du FCC, bloc majoritaire de la Majorité.

 

La question qui continue à tarauder tous les esprits des observateurs est celle de savoir si le chef de l’Etat va franchir un second Rubicon après l’épreuve d’hier matin. Autrement dit, on s’interroge s’il irait jusqu’à remettre en cause la coalition FCC-CACH, au point d’annoncer la rupture.

 

L’on se demande, par ailleurs, si Félix Tshisekedi va carrément dissoudre l’Assemblée nationale. Si tel est le cas, cet exercice est loin d’être facile, au regard des conditions drastiques qui entourent cette option. D’autant qu’il s’agit d’une mesure à très haut risque aussi bien sur le plan politique que sur le plan économique, vu le coût onéreux de l’opération.

 

TREVE DE SUPPUTATION

 

A vrai dire, les élections législatives anticipées impliquent des ressources considérables du Trésor public. Ressources dont le Gouvernement de la république ne dispose pas pour le moment.

 

Ce qui a poussé le Conseil des ministres, au nom de la real politique, de suggérer un budget qui oscille autour de 6 milliards de dollars, au lieu de 11 milliards espérés l’année dernière.

 

Trêve de supputation. Laissons le Président de la République délibérer seul devant sa conscience.

Forumdesas.org/acturdc.com

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