Martin Fayulu est connu pour ses sorties médiatiques polémiques, et ce n’est pas à l’occasion des concertations entre la CENI et les candidats président de République ce lundi 13 novembre 2923, qu’il allait changer sa tactique politique. Le politique s’est illustré par une prise de parole atypique qui n’a pas empêché Félix Tshisekedi et le reste de l’auditoire de tomber tous dans un rire profond.
Dans son mot d’introduction, le challenger N°1 de Félix Tshisekedi a lâché cette bombe qui n’a raté personne : « Je vais commencer par dire : Père pardonne monsieur Kadima et son équipe pour leur volonté de mener un processus électoral opaque. Père merci d’avoir fait que leur crime ne soit pas parfait… ». Une déclaration particulière qui démontre une fois de plus la nature de l’homme.
Des propos qui sapent la déontologie politique ?
Plusieurs analystes critiquent les propos de Martin Fayulu qui, pour eux, seraient loin de correspondre à la déontologie politique en ce qu’elles ternissent l’image de la CENI et celle du processus électoral. Cependant d’autres pourtant estiment que Fayulu se devait d’agir de la sorte car, comme disait-il, l’instance électorale avait employé une fois tordue pour se couvrir en mettant les candidats président de la République devant le fait accompli.
Martin Fayulu avait dans la foulée déclaré : « Ce n’est pas ça que nous avons demandé ! On vous a demandé une réunion entre les candidats Président et la CENI pour se convenir des règles du jeu et vous venez ici comme si vous amenez vos écoliers au zoo et leur dire voici les espèces d’animaux qui existent dans le monde. C’est quoi ça ! ». Pour ses proches, la CENI a bel et bien réussi à embarquer les candidats président dans un voyage vers l’inconnu dont elle seule connaît l’itinéraire et le timing parfait d’arriver.
Gaël Hombo