FARDC : Le nouveau chef des opérations se rend au front

Le général-major Nduru Ychaligonza s’est rendu jeudi 7 septembre sur les différentes lignes de fronts. Il a visité ses hommes qui combattent aux avant-postes la rébellion du M23 soutenue par le Rwanda.

Le chef des opérations et des renseignements militaires a commencé sa visite par la partie nord de Goma avant de chuter par l’ouest de la ville. La présence de l’intérimaire de Constant Ndima a été plus qu’un réconfort pour la population qui vit au quotidien les tourments de la guerre.

Sur les positions avancées de l’armée, il a encouragé les loyalistes qui affrontent sur le champ de bataille-axe Goma-Rutshuru les rebelles du M23. Après cette étape, Nduru a fait Kibati/3 Antennes, Kanyamahoro à Mutaho dans le territoire de Nyiragongo.

L’officier a poursuivi son itinérance sur le flanc ouest de la ville de Goma, plus précisément sur l’axe Goma-Sake à Mubambiro. « L’autorité a tenu à visiter les éléments des forces armées de la RDC au niveau de la première ligne de front. Les éléments FARDC sont prêts à parer à toute éventualité. C’est aussi un message fort pour rassurer notre population parce que vous êtes sans ignorer que nous n’avons qu’un seul ennemi commun qui est le M23 avec ses alliés de l’armée rwandaise », a expliqué à la presse, le LT colonel Guillaume Ndjike, le porte-parole de l’armée au Nord-Kivu.

La paix et la sécurité, c’est la principale demande de la population de village de Mutaho dans le territoire de Nyiragongo formulée au nouveau chef des opérations alors que celui-ci mettait ses pieds dans la contrée. Toutefois, la population a exprimés son soulagement par la présence de l’armée.

« Nous comme cadre de base quand nous voyons l’armée arriver dans notre village de Mutaho, nous nous sentons très bien et sécurisés car une fois que l’armée est dans un milieu, la population est toujours en sécurité », a laissé entendre, d’un air détendu, Balume Bihango, chef de village Mutaho/Nyiragongo.

La visite du général Nduru dans les zones troublées intervient une semaine après la mort de plus de 56 civils tués à Goma par certains éléments de la Garde républicaine lors de la manifestation anti-Monusco organisée par une secte mystico-religieuse.

/ouragan.cd