- Les inquiétudes des élèves et parents ont beau être justifiées au regard de la tournure actuelle des choses, mais le ministère national de l’enseignement primaire et secondaire et technique a rassuré l’opinion. Il n’y aura pas d’année blanche, si non un réaménagement (radical et rationnel) du calendrier scolaire afin de rattraper le retard consommé. « Nous avons fait tous les calculs et avons essayé de voir comment réviser le calendrier scolaire afin de permettre la reprise des cours au cas où l’état d’urgence était levé après 4 semaines », note Jean-Marie Mangobe, le secrétaire général au ministère de l’EPST après une séance de travail hier au bureau de ce portefeuille.
Jean-Marie Mangobe a ensuite fait savoir qu’il existe encore une possibilité de terminer l’année-scolaire quoique l’état d’urgence sanitaire est parti pour 4 nouvelles semaines. « Nous avons consommé le gros en terme du nombre de jours. Ce qui reste est minime. On aura la possibilité de rattraper le temps perdu pour terminer l’année scolaire », a-t-il déclaré.
Il a également précisé que les cours télévisés ou sur internet ne remplacent en rien les cours ordinaires, une manière d’occuper les apprenants en cette période de fermeture d’établissements scolaires. « L’enseignement à travers les médias et l’Internet ne remplace pas l’enseignement en milieu scolaire. L’enseignement à distance vise juste à occuper les élèves pendant cette période » a dit Jean-Marie Mangobe, le secrétaire général au ministère de l’EPST.
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