La plupart des élèves ne suivent pas ce programme. Certains parents trouvent en cette mesure une difficulté dans laquelle on plonge les enfants, car certains coins reculés ne sont pas couverts par des radios. Pour les autres, c’est un enseignement donné à une catégorie d’enfants particulièrement les doués. Les élèves du village sont abandonnés et l’enseignement se donne en rafale.
“Il faudrait que l’État mûrisse. On doit voir exactement quelle couche de la population est en mesure de suivre cet enseignement. Que faut-il faire pour ceux qui n’ont pas ce moyen,parce que le petit poste de radio, il faut en acheter des piles,avec un parent miséreux,peut-il avoir des piles ? Ceux qui sont au fond là, qui n’ont même pas de lampe torche pour éclairer la maison que fairont-ils ?” s’est interrogé un parent approché.
Les enseignants pensent qu’il fallait que le gouvernement surtout le ministre de l’EPST organise cet enseignement en langues locales pour permettre à tous les élèves de bien comprendre les lessons.
De son côté, le ministre provincial de l’enseignement exhorte les parents à s’adapter à cette situation dûe à la pandémie du Coronavirus.
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