La RDC a connu un troisième cycle électoral ce mercredi 20 décembre 2023. Cependant, ce voyage démocratique a été couronné d’énormes imperfections qui donnent raison à Joseph Kabila d’avoir pris la décision de se maintenir en retrait, lui et ses hommes suite à un manque de consensus sur les grandes questions électorales.
Aujourd’hui plus que hier, les élections en RDC se révèlent être une aubaine pour les acteurs politiques enracinés dans les pratiques douteuses, disent plusieurs observateurs. Plusieurs bureaux de vote ce sont démarqués par des valeurs antidémocratiques dont la substance serait une envie excessive de dominer. Les hommes du pouvoir et ceux de l’opposition ont eu un dénominateur commun : prise en otage du processus électoral chacun pour sa cause personnelle.
Joseph Kabila peut aujourd’hui s’estimer digne de lever la voix devant la marmaille de politiques auteurs des élections que la société civile qualifie de plus chaotique que connaisse le pays. L’ancien président s’affirme comme un guide, un éclaireur mais surtout un nationaliste prêt à tout pour le développement de son pays.
Félix Tshisekedi, Moïse Katumbi et Martin Fayulu seront tenus pour grands responsables de ce voyage aux urnes pour n’avoir pas pris des mesures drastiques et démocratiques pour le bonheur du peuple, eux en tant que grandes figures politiques de la RDC. Tshisekedi pour avoir mis en place avec son gouvernement une élection en noir et blanc, et Katumbi et Fayulu pour s’être laissés prendre sous le vent du régime dont les ambitions étaient très nébuleuses. Pour plusieurs congolais, ces trois hommes sont auteurs du calvaire de ce 20 décembre 2023.
La société civile congolaise note une organisation fallacieuse et chaotique des élections en RDC. Pour plusieurs indiscrétions, aucun changement ne peut découler de cette farce démocratique à l’africaine que vient de connaître la RDC. Joseph Kabila n’avait pas tort.
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